Olivier..levasseur Alias La Buse

Messages : 5 Date d'inscription : 01/12/2011

Olivier passa la porte de l'atelier qu'il avait deja connu dans une autre vie surement...

Bonjour je suis Olivier..Levasseur alias La Buse ( sur les rr)

J aimerais avoir le plaisir de vous faire commande d'un avatar et d'une banniere dans un premier temps Wink

Et ptete bien que, si je n'abuse pas de votre temps et de votre savoir faire, j aurais plaisir à en commander d'autres pour la troupe de
troubadours qui m'accompagne

en esperant avoir acces aux artistes

La Buse vous salue

Messages : 157 Date d'inscription : 14/09/2011

Après une absence un peu prolongée, le moine replet avait quitté un atelier de brassage pour réintégrer celui des arts et couture...

Mais il n'était pas revenu les mains vides, il avait emporté des fûts de bière qui avait été fabriquée en le monastère de Tastevin et pendant qu'il perçait ledit fût, un visiteur entra dans la taverne et exprima ses souhaits.

Pour ne pas être infidèle à ses us et coutumes, le moine potelé ronchonna de devoir s'interrompre en pleine action de perçage, du coup, le nouvel arrivé devrait se contenter d'un bol de soupe aux potirons que le coq avait préparée le matin même.

Marmiton remplit le récipient avant de se diriger vers son client à qui il se présenta:

B'jour mechire, j'chuis l'frère Marmiton, prenez plache et voichi un peu d'potage pour vous réchauffer et pachienter...

Marmiton tenta de se souvenir de ce que son client avait demandé mais puisqu'il ne savait plus très bien, il donna le nom de chaque artiste diponible:

Pour la couture ch'est dame aliénor, l'est auchi la propriétaire des lieux et ch'est elle qui détient toutes les clés des ateliers!

Y a auchi dame Ochéania qui dechine des portraits et vous harmonise une bannière, mais elle va bientôt mettre bas!

Puis y a dame delphyna, c'hest comme l'aut'artichte qu'je viens d'vous chiter mais elle n'est pas encheinte et enfin, deux nouvelles qui chont en apprentichage mais j'chais plus leur nom!

Marmiton insista auprès du sieur:

Buvez vot'choupe, enchuite j'vous emmènerai aux ateliers!

Messages : 157 Date d'inscription : 14/09/2011

Pendant que la dame restait la bouche entrouverte à se demander par quel coin elle allait commencer le nettoyage, Marmiton retourna près de l'homme qui était occupé à finir son potage à petites gorgées...ça lui avait plu sembla-t-il au moine et le contraire l'eût étonné, personne ne pouvait résister aux soupes de saison de Marmiton...

Inutile de le laisser poireauter plus longtemps pensa le moine ou sinon il risque d'entamer la conversation et je n'ai pas que ça à faire...

Et le moine d'entrer derechef dans le vif du sujet:

Bon ben pour les ateliers, vous chortez d'ichi et vous prenez à droite, enchuite à gauche et puis encore à droite, oui j'chais ch'est un vrai labyrinthe..alors là vous aboutirez dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], vous che chera chelui où on peint des objets pour harmoniser une bannière, vous vous assoyez chur un chiège et vous pachientez juchqu'à ch'qu'une artichte s'intéreche à vot'demande; Z'avez compris?

Messages : 5 Date d'inscription : 01/12/2011

La Buse se posa dans un coin sombre de la taverne. Son visage buriné par le temps, sa vie tumultueuse et aussi la longue route pour parvenir jusqu'ici, était à peine caché par tissu épais et rêche pour le protéger du froid et de la poussière mais aussi et surtout afin de ne pas être reconnu.

Merchi dit il au moine qui avait eu la présence d'esprit de lui apporter quelques choses de chaud à boire...

Tout en buvant sa soupe, il écouta attentivement Marmiton lui présenter les artistes et le noms d'Oceania ne lui était pas inconnu, il l'avait rencontré un soir de taverne en présence de son homme, un certain Zin, la belle avait un joli ventre et ils semblaient très amoureux... Elle lui avait indiqué l'adresse de cet atelier en lui disant qu'elle serait ravie de pouvoir l'aider... Faut dire qu'après le morceau de lard qu'il avait laissé sur la table au vue de sa maigreur malgré son joli ventre, elle se sentait redevable.
La seule chose qu'elle pouvait lui offrir en échange? Son talent.

Il plongea quelques secondes dans ses souvenirs, à l'époque ou il était chasseur de tête et ou l'amour dictait les règles de sa vie...

Il marmonna doucement Pouaf l'amour ne mène à rien, si ce n'est la perte et l'avilissement de l'homme...

Marmiton le ramena à la réalité en lui indiquant l'endroit ou déposer la commande

Il releva la tête vers lui, le regarda d'un oeil noir et lui fit un signe de la tête...

Comme pour le remercier ou pour lui faire comprendre qu'il parlait trop. Surement un peu les deux et peu importe comment le moine comprendrait ce geste...

La Buse commençait à trouver le temps long, il tomba dans un semi sommeil la main sur son épée au cas ou...

Soudain une jeune femme à la beauté rare se présenta à la taverne. Il la regarda discrètement, elle avait un pas gracieux, tellement léger qu'elle donnait la sensation de voler dans la pièce, d'ailleurs ses bottes ne faisaient que très peu de bruit sur les lattes du planché.

Sa voie douce l'annonçait comme étant la remplaçante de Dame Océania.

Hmmm une artiste enfin, Marmiton l'était aussi visiblement mais celui du ventre et bien que la soupe fut délicieuse, La buse n'usait que très rarement de compliments et de toute façon la soupe n'était pas l'objet de sa venue.

Marmiton ne semblait pas l'avoir saisi, lorsqu'il lui demanda de s'occuper de la vaisselle ou alors avait il profiter de la situation pour alléger sa tache quotidienne?

La Buse qui aimait à observer les personnes autours de lui, avait remarqué que la jeune femme avait les mains recouvertes de peintures et qu'il se dégageait d'elle une âme d'artiste mais certainement pas celle d'une tavernière.

Il se leva et se dirigea, aussi rapidement que silencieusement vers elle, tel un rapace sur sa proie.

D'un geste sûr il tomba le tissu de son visage, se planta devant elle dans un silence pesant.

Il scruta la belle de longues minutes, et ne put empêcher l'esquisse d'un sourire sur son visage aigri, mais le plus surprenant c'est que la belle réussissait à égayer la noirceur de son âme, faut dire qu'elle irradiait la joie de vivre et le naturel.

Z'êtes artiste? lui demanda t-il d'une voie roque et à peine aimable...

Elaura écoutait attentivement les dires du moine, son sourcil gauche se haussa tandis que son regard prenait un air suspicieux. Essayait-il de profiter de la naïveté d'une jeune femme ? Visiblement oui. Quelle perfidie pour une vaisselle tout de même !

Quoique, il est vrai que laver des godets n'est pas la plus passionnante des occupations, loin de là.
Elle-même détestait les activités ménagères, surtout à partir du moment où il fallait plonger ses mains dans les eaux froides de la rivières, ou frotter énergiquement, ou encore récurer des chaudrons aussi gros qu'elle... Bref, ne continuons pas la liste, elle risque d'être bien trop longue.

Pendant que son esprit divaguait, Marmiton n'avait pas perdu le Nord et continuait à essayait de la convaincre de le déchargé de quelques tâches. Son visage afficha une moue ironique, tandis qu'elle leva l'index de sa main droite, encore couverte de myrtilles, et s'apprêtait à tapoter le torse du moine pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas idiote, lorsqu'un mouvement se fit entendre à l'entrée de la taverne.

Forte de ces journées solitaires, Elaura possédait une ouïe relativement fine. Eh oui, la brunette était un peu solitaire sur les bords, il faut dire qu'avec un unique parent pilier de comptoir, elle en avait vu du monde ! En effet, son père, entre deux arbres à abattre, passait son temps en taverne, et bien souvent et notamment dans son enfance, elle le suivait partout.

Au pas de la porte se trouvait une enfant que Marmiton s'empressa d’accueillir.
La jeune femme s'accouda au comptoir, pour finir sa chope à peine entamée, tapotant le sol de sa botte distraitement.

Elle se délecta du liquide doré, le laissant glisser le long de sa gorge. Tandis qu'elle tirait sur sa tunique à manche longue rapiécées de multiples fois. Elle n'était pas réellement habillée en fonction de la saison. Il faut dire que l'argent manquant, on fait avec ce que l'on a, c'est à dire : une paire de braies d'homme bien trop large brunes, des bas de cotons et une tunique longue assortie au bas, heureusement qu'elle était pas bien grasse, elle pouvait au mieux tout enfiler ! En courant, elle n'avait pas froid ! D'ailleurs aujourd'hui elle avait pas mal couru, il faut dire que les commerçant ne sont pas préteur, ou donneur au choix !

C'est ainsi que plonger dans ses pensées, elle ne fit pas attention à l'homme qui s'était approché d'elle. Elle ne l'aperçut qu'il lui eut adressé la parole et non sans un sursaut de surprise.
Une fois celle-ci passait, elle détailla rapidement le visage de l'homme et plissa ses yeux verts. Des hommes comme ça, elle en avait croisé, ah ça oui et leur rudesse devenait parfois bien agaçante. Elle retint un soupir et hocha de la tête.

Ouais, pourquoi ?

Elaura pencha néanmoins la tête vers l'homme, louchant un instant sur la bourse de cuir qu'il portait à la ceinture. Bah quoi, y'a pas de moment pour faire des bénéfices hein.

Petits yeux pers qui suivent la trajectoire de l'index du moine pour venir se poser sur la silhouette d'une dame qu'il désigne. Hochement de tête pour signaler qu'elle l'avait bien vu. Se serait donc elle qui s'occuperait de Briana. Soit ! Elle ou quelqu'un d'autre, voilà qui lui importait peu.. pourvu seulement qu'on puisse répondre à sa demande.

Calquant ses pas sur ceux du moine, Briana se faufila entre chaises et tables meublant la taverne. Arrivés tout près de la dame dont il était question, elle s'arrêta se tenant près du moine. Cette dernière semblait déjà avoir à faire.
Face à elle un probable client... Un homme à l'allure douteuse qui donnait à la toute jeune fille frissons dans le dos.

Un petit salut s'échappa d'entre ses lèvres sans plus.

"Bonzour"

Pas question de les interrompre dans leur discussion. Elle laisserait le moine s'en charger et dans l'attente, elle se tenait en retrait... son minois dissimulé pour moitié dans la chevelure de sa poupée.

Messages : 157 Date d'inscription : 14/09/2011

Le moine s'était retourné pour vérifier si la petiote le suivait et c'est ce qu'elle faisait docilement, son regard était pétillant d'impatience...

Marmiton s'immobilisa devant Elaura tandis que le jeunotte la saluait, puis, comme l'enfant bien élevée qu'elle était, elle se mit de côté pour ne pas interrompre l'artiste dans sa discussion avec l'étranger, le frère, quant à lui, n'hésita pas à leur couper la parole:

Dame Elaura, puichqu'vous z'êtes pas là pour faire l'ménage, voichi une nouvelle cliente, j'vous confie chette jeune fille qui va vous expliquer ch'qu'elle désire!

Marmiton jeta un regard entendu à l'artiste lui indiquant, qu'elle n'avait pas le choix!

Puis il ajouta:

J'chuppose qu'vous n'connaichez l'chemin des ateliers dame Elaura?

Et à la petite:

Tu chuis dame Elaura, quand tu ch'ras dans l'atelier en quechtion, ben t' iras t'achoir et t'attendras qu'on vienne vers toi et tu déranges perchonne, t'as compris?